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Moïse et l'hébreu
La Langue
et le Message
La langue hébraïque
comme toute les langues est un véhicule. Nous l'avons dit les
langues vernaculaires sont évolutives, elles changent selon les
besoins, les influences et les modes. L'hébreu, est restée une
langue fixée dans sa graphie, pour conserver le message
traditionnel, telle qu'il a été émis. Ce message reste à
l'ordre du jour pour notre humanité, qui manque par trop
d'humanité.
Nous savons presque tous, ce
qu'il y a lieu de faire et d'éviter de faire. Les tentations
d'idolâtrie, de servir l'argent, le pouvoir, de manipuler, de
tromper et d'exploiter autrui sont toujours présentes.
Avoir un comportement droit est une éthique connue, et
peu appliquée. Ceux qui s'y
tiennent se reconnaissent.
C'est le message mosaïque, répété par tous les prophètes,
qui est exprimé en hébreu, et la langue est le média de ce
message. C'est pourquoi, il est juste de revenir à l'hébreu,
support et véhicule non changeant, riche de ces sens indélébiles,
c'est à chacun de s'en pénétrer.
Moïse
est-il le créateur de cette langue ?
Est-il
l'auteur de ces cinq livres formant la ThORaE ?
Les philologues et exégètes des 19 et 20me siècles se
sont efforcés de montrer que Moïse ne pouvait en être
l'auteur, d'ailleurs disent-ils l'écriture alphabétique
n'existait pas encore ! Ils se demandent même si Moïse a
vraiment existé. C'est comme pour Jésus, on ne met pas en
doute Hérode, on a retrouvé le palais de celui-ci dans Jérusalem,
mais rien sur Jésus… On ne parle de Pharaon ou d'Hérode que
par Moïse et Jésus. Ceux-ci sont toujours vivants, plus que
bien de nos contemporains.
1.
Créateur
et utilisateur
de l'Ælephbeith
protosinaïtique
Dans
le court historique sur l'origine et la naissance de l'alphabet,
nous
avons vu des liens entre les Hiéroglyphes, le hiératique,
et l'écriture alphabétique protosinaïtique. Les
inscriptions que vous avez observées, remonte aux
environs du 18me avant JC. Ce lien n'est pas linéaire,
les graphies se transforment comme le NouN égyptien qui
devient le MeM hébreu,
tout en gardant la même graphie :
une vague d'eau. C'est le sens sacré, que nous appelons d'un
terme grec, hiéroglyphique qui est conservé. Inutile de
chercher d'une manière trop pointilleuse.
Moïse
et l'Egypte
Qu'il
y ait une influence égyptienne est affirmé dans les livres de
Moïse, il n'y a rien là de nouveau, cela ne remet
absolument rien en question. On sait que Moïse, fils (adoptif
ou non) de la fille et sœur de Pharaon, dont on a retenu le
nom, Batia, elle-même initiée et qui savait que
son fils avait une mission importante à accomplir. Elle l'a
suivi dans l'Exode. Moïse a reçu une éducation princière, et
a été initié aux plus hauts niveaux
dans les Temples, en particulier celui de Ptah à Memphis, et
surtout celui d'Héliopolis, AON en hébreu,
en relation avec Joseph le patriarche, ainsi que dans ceux
de Thèbes où se trouvait le culte d'Amon, exercé par
une second sacerdoce spécialement intéressé par les affaires
de ce monde.
A
Memphis, il a appris et maîtrisé les trois sens distincts des
mots " Il a suivi en cela, la méthode des prêtres
Egyptiens, car je dois dire avant tout que ces prêtres avaient
trois manières d'exprimer leur pensée".
c'est comme nous l'avons dit, le sens propre, le sens figuré,
et le sens hiéroglyphique ou sacré, qui jaillissent du même
mot.
Moïse
et l'hébreu :
C'est
tout le génie de Moïse d'avoir rendu ces trois sens dans une
nouvelle écriture, une écriture alphabétique. C'est une
transplantation réussie qu'il a faite.
Tout le génie de Moïse est de conserver le sens hiéroglyphique
dans une écriture alphabétique. C'est ce que nous avons
toujours dans le BéRÆŠÎTh. Cela ne peut prendre une ride.
L'hébreu est le fils des hiéroglyphes et d'une langue cananéenne,
langue des nomades de cette région entre l'Asie et
l'Afrique.
Les inscriptions proto-sinaïtiques
nous démontrent que cette écriture existait, et qu'il semble même
que les scribes égyptiens et cananéens ou bédouins
travaillaient côte à côte, connaissant peut-être les deux
manières de graver la pierre. Dans le texte de l'Exode,
il est dit qu'en plus des "fils d'Israël" il y
a " Une Loi Une, pour les autochtones et les étrangers
parmi vous "( Exode 13, 49 ). C'est dire que toutes sortes
de personnes se sont impliquées dans ce départ et cette libération.
En particulier des Egyptiens, détenteurs du Dieu UN, qui
savaient qu'ils n'avaient plus leur place en Egypte devenue
"polythéiste, idolâtre" et spectaculaire, sous
l'emprise du clergé d'Amon de Thèbes, la polarité
"obscure" de la Tradition Egyptienne. Parmi eux, se
trouvaient de nombreux scribes…
Les "Tables de
pierre" gravées par le "doigt de la Divinité"
est le signe de cette transformation, ce sont des lettres-signes
qui sont gravées par le feu de l'Esprit. Elles gardent un sens
sacré, hiéroglyphique, et leur sens propre. Elles sont appelées
" Les dix Paroles" et non des commandements. Ces
Paroles sont représentées par les dix premières lettres de
l'alphabet
Le
BéRÆŠÎTh composé par Moïse, conserve pour chaque mot ce
triple sens. Il faut retenir en particulier
"La Cosmogonie des hébreux", les dix premiers
chapitre de la Genèse, où ces trois sens sont radicalement mêlés,
ce qui entraîne les différences de traductions trop souvent
vulgaires, ridicules et contradictoires….
2.
Moïse est-il l'auteur de ses Livres ?
Moïse
est bien à
l'origine du Texte, même si celui-ci n'est peut-être pas écrit
de sa propre main. Dans le désert du Sinaï, l'Enseignement se
poursuivait, c'était un
enseignement oral que donnait Moïse. C'est la Tradition orale,
première celle "d'en haut", différente des nombreux
commentaires qui vinrent par la suite des siècles plus tard. L'Enseignement
est toujours direct, de Maître à disciple, de disciples à étudiant.
Dans le désert, c'est donc une nouvelle génération qui
recevra cet Enseignement. La Tradition antique est tout à
l’inverse de ce que nous connaissons aujourd’hui en terme de
publicité, l’on ne s’appropriait pas l’origine des
travaux qu’on accomplissait. On ne mettait pas son nom propre,
on donnait toujours celui de l’Ecole initiatique à laquelle
on appartenait. C’est ainsi toujours le nom du maître
initiateur qui apparaissait, aussi bien par révérence envers
celui-ci que par soucis de lui rendre ce qui lui appartenait.
C’est ainsi qu’on a le sentiment que certains
"instructeurs" ont vécu plusieurs centaines d’années,
ou encore qu’ils apparaissent à divers endroits de la planète
en même temps. C’est donc l’Esprit de lignage, de Confrérie
qui l’emporte sur celui de publicité individuelle. Il est
mieux de montrer ce que l’on reçoit et de qui on le reçoit
que de faire croire que l’on a tout inventé, comme cela est
de mode en occident et plus particulièrement aux U.S.A où tout
est new ; comme le New-Age…
Ainsi l’Enseignement
Traditionnel Hébraïque Oral transmit par Moïse s’est perpétué
dans sa langue même, l’hébreu et dans ses mots, symboles et
hiéroglyphes mêmes. C’est cela que nous recevons. La
dissection rationaliste ne pouvant prendre en compte cette réalité,
elle ne peut que tourner en rond, et ne s'appuie que sur des
faits d’apparence logique, qui ne nous apprennent rien sur le
cheminement de l’Esprit.
De fait cela ne nous
concerne guère. Il est bon de se tenir au courant des
découvertes archéologiques et autres travaux, qui un jour ou
l’autre, permettent de revenir au point de vue de la
Transmission, comme c'est le cas pour les inscriptions
proto-sinaïtiques.
L'Ecrit
est un pis-aller, parce que Moïse a su que l'Oral se perdrait
et disparaîtrait. Il fallait donc sauvegarder l'essentiel dans
un Ecrit Sacré : cette Mémoire Antérieure. Le Texte se présentait
en une suite de Lettres-signes qui a été confié à un
"peuple" éduqué autour de lui pour le recevoir et le
transmettre.
L'unité de ton, comme de sens de ces Textes, est telle qu'il
est très difficile de concevoir une multitude d'auteurs qui
auraient des intérêts divers, comme le proposent les
"professionnels de la Bible", qui ont inventé le
texte multicolore, dont quatre influences seraient mélangées,
les Elohimistes, les Yahvistes, les Deutéronimistes, les
sacerdotaux... Leurs efforts, ne les mènent qu'à
occulter le sens sacré… Ce qui n'est pas d'une grande utilité.
La
marque de l'hébreu comme du texte de Moïse est la
rigueur.
Les versets s'enchaînent, et ajoutent à chaque fois les
nouveaux principes et développements.
Ce sont une rigueur et une force sans exception, lorsqu'une
"erreur" semble se profiler c'est pour nous
aiguillonner vers un sens profond, qu'il ne faut pas croiser
sans le voir.
Moïse,
comme il le dit lui-même s'appuie sur des Livres qui existaient
déjà comme "Les Générations d'ÆDaM" mémoires de
l'histoire des Humanités, ou encore "Les Guerres de
IEOE".
Moïse
nous transmet d'une manière unifiée, l'histoire de la Création,
de l"Univers, de la Planète, et des règnes qui se sont
succédés dans l'évolution et des Humanités qui se sont
succédées.. Il nous transmet également ce qu'il y a de plus
élevé dans la Révélation, la Loi de UN, et l'Unité de la
Divinité dont le nom est ETRE-ETANT.
Celui qui étudie le Sepher
de Moïse, pour ce qu'il est, un livre Initiatique qui est une
aide pour notre Humanité dans son évolution, reconnaît cette
puissance et cette UNITE. Ils laissent les autres points de vue,
à leurs abstractions rationnelles, qui ne font que
nous
noyer dans des considérations
extérieures, sans forces et vaines pour celui qui "entre
sur le chemin de la connaissance de ce qui est évolutif et
harmonieux, et de ce qui ne l'est pas "
Il
est plus utile d'entrer dans l'Esprit du Texte
que de chercher toutes sortes de
ruptures.
3.
Le Nom : MoŠE
UVK
En
hébreu, l’étymologie est essentielle pour comprendre la réalité
d’une chose ou d’un Etre. Pour confirmer toute cette
« méthode », voyons ce que nous apprennent les noms
de Moïse et de ses origines égyptiennes et hébraïques.
Il
serait trop long d’entrer dans toutes les racines des noms
concernant Moïse, nous ferons simplement l’arbre généalogique
de celui-ci, pour mettre en évidence
les signes de la personne de Moïse et
sa mission.
Selon
les Ecrits de Moïse lui-même, il appartient à la tribu de LéVI,
3me fils de IĄQoB
et de LÆE, le patriarche de la future tribu de LéVI, qui
signifie en hébreu additionne, lie ou mieux relier. . C’est
la tribu qui sera au service de la Tente d’assignation dans le
désert, puis plus tard au service du Temple.
Ce sera la "caste" des Prêtres, il s'agit plutôt
d'une confrérie,. Nous avons malheureusement pris l'habitude de
les considérer comme une famille de sang… On sait que les
prophètes, sont une autre confrérie, puisqu'il y aura des
"Ecoles de Prophètes", qui recevaient des étudiants
de n'importe quelle tribu.
La
principale caractéristique de la confrérie sacerdotale est de
ne pas avoir de territoire, d'être
autonome, d'où de tous les territoires. Les LéVIs sont
le lien unifiant toutes les
autres tribus, notifiant ainsi leur mission spirituelle. Le
territoire de Canaan est
divisé entre les douze tribus, dont la double de Joseph. Les Lévis
étant la 13me qui ramène l'ensemble à l'Unité.
MoŠE est le fils de JBKD
ĄMRaM et de IP"YW
IOKheBeD, homme et femme de la tribu de LéVI. Le nom du père,
rappelle celui d'ABRaM, avec ÆB , père, et ram élevé,
sublime, ici nous
avons ĄM signifiant "peuple" le signe matériel
et de la réalité physique
avec le signe universalisant,
donne cette idée de corporisation, de réunion. En hébreu,
c'est la relation avec. Le père de MoŠE est donc ce peuple qui
s'élève, "sublime". La
Mère est IO, la
manifestation lumineuse de KheBeD, la Gloire divine, la grande
force (Kh) génitrice (B) et nourricière (D). C'est à dire ce
qui est resplendissant, c'est le "corps
glorieux", corps subtil épuré de toutes les masses négatives
accumulées pendant le passage dans ce monde-ci. C'est le corps
glorieux, avec lequel Jésus se montre à ses disciples.
Voilà
donc la filiation de Moïse, "fils du peuple choisi, et de
la gloire, lumière resplendissante". Il est naturel qu'il
ait des frères et sœurs, pas nécessairement de sang, dont les
noms sont ÆEaRoN et MiRIAM. On comprend que Pharaon s'en inquiète…
Voilà une personne dont la
mission ne laissera pas l'humanité indifférente ni indemne…
C’est
UWZP
BaThIEa, la mère adoptive, sœur et fille de Pharaon, qui lui
donne ce nom. Ce nom que nous rapporte la tradition, indique que
c'est une jeune fille, certainement vierge ( BaThOuLEa est une
vierge). Elle est une
jeune femme prêtresse, initiée des temples Egyptiens de
Memphis, consacrés à PTaH, dieu Créateur. Elle sait donc
quelle est l'entité qui se trouve dans le panier sur le fleuve,
un enfant d'Hébreux… Il semble que MoŠe en égyptien veut
dire enfant, il est vrai que l'on retrouve ce nom dans toute la
lignée des Ramsès. Si cela veut dire enfant cela ne peut donc
pas n'importe quel enfant, mais "fils choisit".
Et
elle lui donne ce nom, en hébreu selon un trope particulier :
UVK
YKV
ŠeMO MoŠE
L'on voit tout de suite que le nom de MoŠE est en relation
étroite avec ŠeM le Nom ( Divin ). Ce nom semble
vouloir dire en égyptien ancien : " parce que je l'ai
retiré des Ondes".
En
Hébreu le nom de MoŠE est bien en relation avec les Eaux,
c'est la première lettre du nom, M, ainsi qu'avec le feu, le Š
enfin avec la Vie le U
E, le souffle de Vie. Le nom
résume toute la vie de Moïse,
Les Eaux, celle du Nil, la traversée de la Mer dite
"rouge", en hébreu IaM SOPh : la mer des limites…
Le feu avec le
buisson ardent…Enfin l'Esprit qui règle toute sa vie.
Un dernier élément pour montrer à quel point la venue de cet
Initiateur est indiqué dans le Texte, c'est le nom hébraïque
de ce fameux moïse, "corbeille de joncs" dans lequel
il est confié au fleuve. Cette corbeille s'appelle UPZ
ThéBaE. Ce nom ThéBaE est celui qui traduit
"l'arche" de NoaH, notre Noé… On ne sait pourquoi
on traduit ce même mot hébreu, par des mots aussi différents
en français. Il est alors impossible de faire le moindre
rapprochement entre Noé et Moïse.. Et pourtant, la boite
flotte sur les ondes…C'est un lieu, une sphère de sauvegarde,
comme l'indique le terme français une thébaïde… Tout comme
NOé, Moïse est dans un lieu de sauvegarde pour initier une
nouvelle période de développement
à l'Humanité.
Moïse, comme d'autres, est le " sauveur" du monde
futur.
C'est
bien ce qui se passe, puisque après l'échec du monothéisme en
Egypte, une autre direction est prise, et le flambeau va passer
entre d'autres mains, celles du peuple des hébreux.
Le
nombre du nom MoŠE est signifiant et éclairant, puisqu'il est
de 13+ 21+5 = 39, ce nombre est multiple de 13 qui multiplié
par trois fait 39. C'est le nombre de l'Esprit, que nous
retrouvons dans ÆLePh 1+12+26=39.le
nom de BaThIaE, la mère égyptienne est également de 39 :
2+22+10+5. Le 13 en hébreu est le nombre premier de la série
de nombre des Noms de la Divinité ; 13,26,39,52… L'addition
théosophique de 39 est 3, le nombre du monde manifesté.
Cet
ensemble est bien cohérent, la vie de Moïse nous donne des
indications précises sur la réalité des enjeux de ce
moment de notre histoire.
Ce message reste vivant
jusqu'à aujourd'hui.
Fabre
d'Olivet, dans une de ses remarques, souvent mystérieuse, nous
dit que la racine des noms de Moïse et Jésus est la même…
Certains
n'ont même pas enregistré cette hypothèse qui éclairerait
par trop le lien profond et réel qu'il y a entre ces deux
missionnés. Jésus l'a d'ailleurs toujours affirmé :
accomplir et non abolir la LOI. L'un poursuit et
accomplit le travail de l'autre. Ni contradiction, ni
opposition, mais le même message transformé pour une nouvelle
période évolutive de l'Humanité, celle de l'individuation.
Quelle
peut être cette racine commune entre UVK
et DVYUW
ou selon une seconde graphie qui spiritualise la première
UVYUW
, IEOŠĄ et
IEOŠE,
qui dans les deux cas peut se transcrire par
Josué, Jésus ?
Pour
ces deux noms, nous avons d'un côte l'affixe extractif K
M, le moyen de…De l'autre nous IEO
YUW
la manifestation Vitale Lumineuse de…( voyez la tablature des
lettres ci-dessus) il reste donc une racine
UV
ou DV
qui développe une idée de sauvegarde, de sauver et de
sauveur… avec le ĄIN signe matériel,
nous avons une sauvegarde qui consolide ( voir le chiffre 9 ).
Lorsque la voyelle se spiritualise ( comme nous l'avons vu dans
la progression des voyelles ci-dessus ) la racine évoque une
sauvegarde plus vitale et essentielle. le signe du feu
spirituel et celui de la vie produit une racine vivifiante,
spirituelle, équilibrée qui développe
une idée de "sauveur". Celui qui met les choses en
ordre. La Tradition hébraïque l'appelle le Messie, RWVK
MaŠIaH…
une conception qui demande
un effort salvateur…
La
racine commune est donc UV
ŠE, un agneau.
C'est
cet agneau ŠE qui remplace
ITsHaQ lorsque son Père ÆBRaEaM veut l'offrir en
"montée", sacrifice. ITsHaQ est alors remplacé par
l'agneau, cet acte marque la fin des sacrifices humains, qui se
pratiquaient encore d'une manière terrible sur la Planète, en
particulier en Europe…
MoŠE est l'outil de l'agneau, le messager de la nouvelle LOI, c
elle du Dieu UN, et
de la LOI de l'UN,
donnant sa vie d'hébreu, pour servir l'humanité.
"ŠE
est l'agneau Pascal" celui qui est sacrifié la nuit du départ
de l'Egypte, lorsque tous les premiers nés d'Egypte meurent. La
transmission de la Tradition est ainsi signifiée à ce moment
d'une manière nette. Voyez les versets 1 à 6 du
chapitre 12 de l'Exode, ou nous avons le nom de MoŠE et
le nom de l'agneau ŠE…
Son
successeur désigné est Josué fils de NOuN, dit "fils du
poisson", fils de l'individuation, de ce futur de l'humanité
ou chaque personne sera elle-même et non
désigné par le groupe, la famille, la tribu à laquelle
il appartient. Mais un être personnel, exerçant ses libre
choix.
Ce
fut le message de Jésus, qui porte exactement le même nom
que celui de Josué, et qui transmet ce même message hébraïque
sous la nouvelle forme pour l'évolution de l'Humanité.
UV
ŠH l'agneau produit
une racine qui développe toute idée de pureté,
de calme, et d'équilibre. Le texte lui nous montre que
le sacrifice de l'agneau se fait pour montrer à chacun,
le travail à faire. Cela demande le sacrifice de son
"petit moi", de son "ego" et d'aimer les
autres…
Enfin,
voici la vérification par les nombre, la "preuve par
neuf" ! ŠE vaut 21+5= 26, le nombre du nom propre de la
Divinité Créatrice, ce qui est une signature sans appel. Ce
n'est bien sur pas une preuve , mais à chacun de
voir les choses comme elles sont, et d'aller vers sa
conviction personnelle, ce fort sentiment intérieur, qui ne
demande plus rien d'autre.
4.
L’étude du Sepher de moïse
Traductions Trahisons
Nous
en revenons donc
à cette question
majeure, comprendre
et accepter
ce que Moïse
a vraiment écrit. Non
pas prendre seulement ce qui convient à la morale, la
philosophie du moment, mais tout ce qui est écrit,
même si cela me dépasse, ou me choque. Si MoŠE est
ce grand prophète que tous reconnaissent, alors il est
mieux d'écouter son Message et de le recevoir humblement tel
qu'il est transmis.
Il
est également utile de passer outre, ou au dessus des
innombrables commentaires, juifs, chrétiens où autres, qui
trop souvent répondent à des situations particulières
d'un certain moment conjoncturel. Ils peuvent aussi répondre à
des dogmes de pouvoirs divers, qui infléchissent le texte dans
le sens qui leur convient .
La
plupart des traductions répondent à ce genres d'inflexions
particulièrement intéressées.
Il y a une autre façon
de contourner le Texte de Sacré, c'est d'en donner, comme
le font souvent
les Rabins, une interprétation moralisante. C'est-à-dire en
tirer un mode de comportement étroit tendant à conserver les
choses dans l'état. Les Rabins ont dit,
ils ont écrit, ainsi le Thalmud devient plus important que le BéRÆŠITh
…
Ce conformisme est inquiétant.
Depuis
la première traduction, celle des Samaritains vers le 6me siècle
av.J.C, qui d'ailleurs ne retiennent toujours que les cinq
livres de MoŠE, aux Targum en langue araméenne du temps de
Esdras, à la traduction grec des Septante qui
supplanta même le texte hébreu, puis la Vulgate de Jérôme,
le sens hiéroglyphique a disparu derrière une interprétation
très matérielle et vulgaire, donnant toujours
le sens le plus lourd. Ce n'e sont pas finalement, les grandes
difficultés de tout
travail de traduction d'une langue dans une autre qui est
ici en question, mais l'honnêteté des traducteurs et de leurs
commanditaires.
Il
va de soi, que ce ne peut être le Chemin de connaissance de
tous que d'étudier l'Hébreu, pour lire le Texte dans
sa langue originale. Les traductions sont donc nécessaires
et utiles. Qu'elles soient déformantes ne serait pas nocif, si
elles ne trahissaient pas tant le sens sacré, hiéroglyphique
du texte. Une traduction, comme nous l'avons montré tout au
long de cette première partie, se doit d'être rigoureuse,
transcrire rigoureusement les signes lettres hébreux lorsqu'on
les donne, et faire souvent appel à des périphrases pour
approcher le sens si riche du texte.
Dans tous les cas, c'est le sens qui dit l'emporter.
Dans
ces traductions, il ne devrait s'agir, ni de dogmes, ni
d'habitudes, ni de conformisme, ni de poésie, comme cette
nouvelle traduction qui vient de sortir, et où il n'est pas
question de sens, mais de modernité…Il s'agit, humblement, d'être
au plus près de ce que MoŠE transmet comme Enseignement. Ne
dit-il pas toujours que c'est la Parole, le Doigt du Créateur
qui se manifestent et non sa propre volonté. Le message n'est
il pas celui de la liberté humaine, de l'exercice du
libre-arbitre, et de libération, tout ce que nous raconte MoŠE
est l'histoire de l'Humanité essayant de se libérer de ses
entraves, de ses manques de ses erreurs, en luttant contre le
passé contraignant, la peur, l'aliénation.
C'est un
mode d'emploi pour se libérer de l'esclavage, pour sortir du
pays d'Egypte. Aujourd'hui, nous dirions sortir de la Société
Idolâtre de la Monnaie et de la Marchandise,
qui est du domaine de la régression, et de la mort.
Enfin,
le fait que cette langue dite
morte soit redevenue une langue vivante, n’entraîne de ce
point de vue, aucune importance. Sinon que le sens commun
est le sens perçu par tous, le sens sacré est toujours à
chercher.
L'Etude
du Sepher de Moïse ou
"La ThORaE" est
toujours d’un intérêt majeur,
source de connaissances et de révélation,
message de clairvoyants, dont la vision de la réalité reste évidemment
actuelle.
Le BeRÆShITh nous décrit le processus de la Création,
le cosmos, la Terre, l’Homme…
C'est
un retour à la source, et comme tout retour c'est se trouver
dans la réalité la plus actuelle. Ce n'est pas une marche arrière,
c'est se centrer, se brancher et mettre
en œuvre ce que moi seul en tant que personne et
individualité peut faire pour mon propre cheminement
Moïse,
Bouddha, Jésus ne
sont pas venu pour faire "à notre place", ils sont
venus nous montrer ce qu'il est possible de faire, et comme dit
Jésus :
"Ce
que je fais , vous pouvez le faire, et même au centuple"
Moïse et l'hébreu,, comme
nous l'avons montré ne sont pas de simples sujets d'études
académiques, ils sont le mouvement même de la vie, de
la connaissance, exemples vivants de ce que nous pouvons faire.
La
langue, le verbe est l'image même de la Création,
les lettres en sont les matériaux et en ce sens on peut dire
que
le
ÆLePh, est à l'origine de la Création, et ceci à chaque
instant.
La
langue hébraïque répond au trois modes d'expression ,
Ce
qui est gravé : l'écrit,
le son : la parole , l'image
: le visuel
ce
qu'on ne retrouve pas dans nos langues modernes.
Elle est un outil de connaissance,
Outil
de la "révélation" transmise par des Voyants, Guides
de l'humanité.
Michel
Moché
Voici
un exemple des méfaits de traduction de mots hébreux mal
compris. Moïse est depuis plus d'un millénaire, représenté
avec des cornes… On connaît la symbolique des cornes, qui
sont les attributs de l'aspect "négatif" de
l'esprit humain appelé démon, l'autre aspect est lui appelé
ange gardien. Moïse ainsi prend un aspect qu'il est difficile
de comprendre, car enfin c'est le plus grand des Prophètes,
reconnus par tous ceux qui l'ont suivi, en particulier Jésus
et Mohammed.
Comme
il est dit dans l'article cela vient d'une mauvaise traduction
de l'hébreu GBN
QéReN, qui comme les mots français qui semblent provenir de
cette même racine donnent couronne et corne, ce qui se trouve
au dessus de la tête, du crane..
Moïse
redescend de la montagne sacrée, et son
visage rayonne, il a une
couronne de lumière, une aura, ou auréole, comme sont représentés
tous les saints en occident et ailleurs. Moïse lui a des
cornes…On peut ainsi voir la force du conformisme
qui fait
que pendant plus d'un millénaire, tout
en
remarquant qu'il s'agit d'une erreur, on
continue
à le représenté avec des cornes, ce qui est pour
le moins désobligeant.
Le
plus invraisemblable, c'est que les juifs
eux-mêmes, tout en connaissant cette erreur,
l'ont
reproduite, comme on le voit dans
le tableau de Chagall qui se trouve en première
de couverture…
Moïse
est condamné à porter des cornes.
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